Comment « Lulu dans ma rue » transforme l’orientation et l’insertion grâce au numérique

Récemment, l'équipe de La Plateforme de l'inclusion a rencontré (Ouvre une nouvelle fenêtre) Adrian Chautard, directeur du projet social, et d'Emma Virey, co-fondatrice et Directrice Générale de (Ouvre une nouvelle fenêtre) Lulu dans ma rue. L'objectif ? Recueillir un retour terrain sur l'utilisation de nos services.

Le verdict global fait chaud au cœur : une expérience utilisateur jugée de haute qualité, un design apprécié et une prise en main facile. Mais au-delà de l'ergonomie, c'est l'impact concret sur le quotidien des équipes et la stratégie de la structure que nous retenons.

Fluidifier les échanges et libérer du temps à l’accompagnement, grâce à la fin du “tout email”

C'est le point de bascule le plus marquant. Il y a encore peu de temps, l'orientation des candidats et les échanges avec les partenaires se faisaient de manière artisanale. L'équipe de Lulu dans ma rue nous a partagé ce constat : « Nous sommes impressionnés par la façon dont vous avez réussi à faire évoluer les usages, en introduisant l'orientation dans vos services. Avant La Plateforme de l'inclusion, tout se faisait par échange de mails ». Aujourd'hui, les fonctionnalités d'orientation sont pleinement intégrées. Le service (Ouvre une nouvelle fenêtre) Les Emplois de l’inclusion concentre la majorité de leur usage, avec un module de candidature devenu incontournable pour fluidifier les mises en relation.

Outiller utilement les Conseillers en Insertion Professionnelle (CIP)

Les services numériques de La Plateforme de l’inclusion sont notamment destinés aux Conseillers en Insertion Professionnelle (CIP), qui accompagnent les personnes éloignées de l’emploi vers une (ré)insertion durable. Depuis quelques années, (Ouvre une nouvelle fenêtre) ce travail est en évolution, soumis à une forte charge mentale et à des demandes de reporting multiples.

Pour Lulu dans ma rue, l'enjeu est clair : il s'agit d'aider les accompagnatrices et accompagnateurs qui gèrent de gros volumes d'usagers. Pour eux, l'outil numérique n'est pas une option mais une nécessité pour « s'en sortir » et piloter efficacement les parcours. En centralisant l'information, La Plateforme de l’inclusion redonne du temps précieux à l'accompagnement humain.

La donnée pour objectiver et piloter l'impact de Lulu dans ma rue

L'apport de La Plateforme de l’inclusion dépasse la simple gestion opérationnelle : elle devient un outil d’objectivation du travail mené. Comme toute structure, Lulu dans ma rue, dont le modèle d'EITI touche des publics souvent « hors radars », a besoin d'objectiver son action.

Les outils de pilotage de la plateforme offrent cette opportunité nouvelle : avoir enfin des discussions de fond avec les partenaires publics, basées sur des données transparentes et fiables. C'est une étape clé pour mieux valoriser l'impact social réel des structures d'insertion sur leurs territoires.

Vers un parcours unifié : cap sur 2026

Enfin, cette rencontre a été l'occasion d'écouter les besoins pour demain. Un message fort est ressorti : le souhait de ne plus naviguer entre plusieurs outils (comme (Ouvre une nouvelle fenêtre) DORA pour l'orientation et (Ouvre une nouvelle fenêtre) Les Emplois de l’inclusion pour le recrutement), mais de tout faire au même endroit.

C'est un défi que nous relevons. Nous sommes actuellement en phase de test pour rapprocher (Ouvre une nouvelle fenêtre) nos services numériques. L'objectif est tracé : une première version d'un parcours unifié, simplifiant encore l'expérience des utilisateurs, devrait voir le jour courant 2026.

Comprendre le modèle unique de Lulu dans ma rue : une EITI pionnière

Lulu dans ma rue fait partie des rares structures françaises à porter le statut d’Entreprise d’Insertion par le Travail Indépendant (EITI).

Ce modèle est né d’une intuition : l’entrepreneuriat indépendant peut devenir un tremplin d’insertion pour les personnes éloignées de l’emploi, à condition d’être bien accompagné.

(Ouvre une nouvelle fenêtre) Sur leur site, Lulu décrit l’EITI comme un maillon manquant de l’écosystème de l’IAE, en complément des SIAE classiques et des accompagnements socio-professionnels plus traditionnels.

Ce modèle original, basé sur une plateforme d’intermédiation (Internet, téléphonique et application mobile) et sur des kiosques tenus par des concierges de quartier, permet aux personnes éloignées de l’emploi :

• une reprise d’activité rapide, grâce à une activité concrète (ménage, bricolage, aide informatique, etc.) ;
• de la flexibilité, utile pour des personnes aux contraintes fortes (familles monoparentales, seniors, publics dits « invisibles », personnes en situation de santé fragile…) ;
• un cadre sécurisant, avec un suivi qui couvre à la fois le projet professionnel, la micro-entreprise, et les problématiques sociales (logement, santé, mobilité…).

Depuis 2018, à travers des conciergeries sociales et solidaires de quartier , Lulu dans ma rue a accompagné plus de 3 000 personnes.

Merci beaucoup à Adrian et Emma pour cet échange, ainsi qu’à Marion et Jean de La Plateforme de l’inclusion pour cet article de blog.

Pour en savoir plus sur nos services numériques, (Ouvre une nouvelle fenêtre) rendez-vous ici.

Les photos dans cet article sont issues du (Ouvre une nouvelle fenêtre) site internet de Lulu dans ma rue ; et de (Ouvre une nouvelle fenêtre) Wikipedia.